About
7 août 2020

De ce magnifique château, il ne reste que les fondations recouvertes par la mousse
et les mauvaises herbes.

(Léonard Koren, « Wabi-Sabi à l’usage
des artistes, designers, poètes et philosophes »)

Erika Meda
B° 1986
Belgium

 

Sonder l’entre, le fluctuant, l’éphémère…
Les images que je cherche sont ancrées dans un désir d’explorer les marges du réel.
Au coeur de ma pratique, reviennent les motifs de la mémoire, de l’imaginaire, du mythologique et de la métamorphose, comme autant d’antres où se déploient des paysages intérieurs fluctuants, parfois troubles.
La photographie est mon territoire de fouille, de récolte. C’est un matériau-source à partir duquel  transformer et répéter l’image, la morceler, en déplier les facettes, pour favoriser le surgissement de cette part du réel qui échappe au tangible.
Les images émergent alors d’une pratique qui fait la part belle aux imprévus, à l’accidentel; d’une pratique qui favorise la rencontre des techniques et procédés chimiques (argentique, Polaroïd, cyanotypie, transferts,…), tout en multipliant les recherches sur la matérialité de la photographie.

Probing the in-between, the fluctuating, the ephemeral…
The images I seek emerges from a desire to explore the margins of reality.
At the core of my practice, memory, imagination, mythology and metamorphosis are focal matters, as they unfold fluctuating, and sometimes troubled interior landscapes.
I use photography as a material, a source from which I transform and repeat the image, to break it up and unfold its facets; to encourage the emergence of that part of reality that escapes the concrete.
My artistic practice prices the place of the unforeseen, of what happens accidentally; it also prices the combining of chemical techniques and processes (silver gelatin, Polaroid, cyanotype, transfers,…), while pursuing research on the materiality of photography.

 

 

Née à Bruxelles en 1986, Erika Meda a étudié les langues et littératures romanes ainsi que les pratiques de l’image et la théorie cinématographique. En 2013, elle co-fonde la maison de production Roue Libre au sein de laquelle elle travaille durant 7 ans. Parallèlement à sa pratique artistique, elle coordonne depuis 2020 la section Film au sein de l’école Preparts à Bruxelles, où elle enseigne également. Elle poursuit par ailleurs un doctorat en Art et sciences de l’art, qui questionne l’hétérogénéité des enjeux impliqués dans les processus de création artistique.

Born in Brussels in 1986, Erika Meda studied romance languages and literature as well as cinematography and film theory. In 2013, she co-founded the production company Roue Libre where she worked for 7 years. Since 2020, she is a teacher and coordinator of the cinema section at Preparts school in Brussels. At the same time, she is pursuing a PhD in Art, to question the heterogeneity of the issues involved in creative artistic processes.

EXPO

° « Entre l’ombre et l’âme », exposition du collectif Aspëkt, dans le cadre du festival Mots-Aïques à la Maison de la Poésie de Namur, novembre 2023
° « On voit danser toutes les couleurs », Group show, Galerie Espace D, septembre 2023
° « Étendues nébuleuses (où les regards se croisent) », au Brock’n’Roll La Louvière, en dialogue avec Jean-François Flamey, juin – septembre 2023
° « Isola », au Grand Manège de Namur, dans le cadre du Festival des égalités, novembre – décembre 2022
° « Évanescences », Espace d’Art Le Neuf,  septembre-octobre 2022
° « En Dilettante. Histoire et petites histoires de la photographie amateur » au Musée de la Photographie, Charleroi, juin – septembre 2022
° « Chambres avec vues 2022 » au Centre Culturel de Namur
° Solo Espace D., Galerie Espace D, janvier 2022
° « Nouvelles vagues »Biennale de Photographie en Condroz, summer 2021
° Guest pour l’expo solo de Jean-François Flamey, « Attendre la nuit », Centre Culturel de Ciney, octobre 2020
° « Libres contours, aspects du territoire », au Centre Culturel de Namur, septembre-octobre 2020. Invitée du collectif Aspëkt.


BOOKS & ZINES

° Étendues nébuleuses (où les regards se croisent) », Brock’n’Roll, zine 20 pages, 2023. Un dialogue photographique avec Jean-François Flamey
° « Site specific: Photography Exhibitions from around the world », Tall Poppy Press, 2023, 172 p. https://www.tallpoppypress.xyz/product/site-specific-photography-exhibitions-from-around-the-world
° « Peut-être est-ce l’histoire d’un phénix », Artist’s book, 8 copies signed, 2022. Distribué par Tipi Book Shop


PROJECTIONS

° Photofilm « Étendues nébuleuses » avec Jean-François Flamey, projeté à la 11e Biennale de photographie en Condroz (BE), août 2023


PRESSE

° Fabien Ribery, « Le goût de l’aventure, par Erika Meda et Jean-François Flamey, photographes », L’Intervalle, Le blog de Fabien Ribery, 19 juin 2023
° Caroline Lamarche, « Biennale de Photographie en Condroz, le coup de coeur de Caroline Lamarche », Flux News, 17 août 2021
° Jean-Marc Bodson, « Une délicieuse promenade photographique », La Libre Belgique, 7-8 août 2021, p.46-47
° Jean-Marie Wynants « La Biennale de Photographie en Condroz surfe sur les nouvelles vagues, à pied, à cheval et surtout à vélo », Le Soir, 6 août 2021, p.20-21
° Veerle Vanden Bosch »Koers naar de Condroz », De Standaard, 2 août 2021, p.2-3
° Pierre Hamptinne, « Vue imprenable sur nouvelle vague, en Condroz », Point Culture Focus, 10 août 2021
° « La Matinale de Musiq3″, concernant la biennale en Condroz et le travail d’Erika Meda (à partir de 23’35 »), RTBF, 27 août 2021
° « Façons de voir », un épisode de « Par Ouï-Dire » consacré à la Xème Biennale de Photographie en Condroz, août 2021


RÉSIDENCES


° Résidence GRUUT, étés 2022 et 2023

° Plusieurs périodes de résidence aux Abattoirs de Bomel/ Centre Culturel de Namur, entre 2019 et 2022